Article du progrès par Nicole Forest - 29 juin 2024

L’année du CVC se termine par un échange en visioconférence avec les Philippines pour Lisie, Elena, Enola, Maëlys, Rafaël, Nolyne, Camille, Mathys, Louna, Romy et Lucie.  Photo Nicole Forest

Matinée banalisée pour onze élèves du Conseil de vie citoyenne (CVC) en vidéoconférence avec un groupe scolaire des Philippines. Le lien a été tissé par le collège Pierre-Joannon avec Lize Royet, coordinatrice d’un programme de l’ONG Enfants du Mékong (EDM), qui œuvre à la scolarisation d’enfants vulnérables en Asie du Sud-Est.

Une conversation animée

Lisie, Elena, Enola, Maëlys, Rafaël, Nolyne, Camille, Mathys, Louna, Romy et Lucie, yeux rivés sur l’écran, bavardent en anglais avec une quinzaine de jeunes gens venant de l’autre bout du monde. Auparavant ils ont déjà correspondu et échangé des vidéos de leur vie au collège.

Pour programmer le direct, on a fait très attention au décalage horaire : il est 9 h 30 à Pierre-Joannon, et 15 h 30 aux Philippines.

Les questions fusent pour tout savoir les uns des autres. Les jeunes Philippins racontent leur quotidien : « On a deux langues officielles, le philippin et l’anglais. À l’école, c’est tout en anglais. »

« C’était vraiment chouette de parler en direct »

Et d’enchaîner : « Le matin, on se lève dès 4 h 30 car on commence les cours beaucoup plus tôt que vous. La journée et l’année sont adaptées au rythme de notre climat tropical humide. En ce moment, la saison sèche se termine, les pluies vont débuter. Nous sommes en vacances mais ceux d’entre nous qui ont raté des disciplines pendant l’année scolaire doivent suivre des classes de rattrapage d’été. Certains reprennent l’école en juillet, d’autres en août. On a aussi deux semaines de vacances à Noël, à Pâques, et des jours fériés comme le Nouvel an chinois ou la Fête de l’indépendance. À l’école, on porte deux uniformes : un pour les cours et un autre pour le sport. »

Et côté gastronomie ? « Aux repas, on mange des viandes avec du riz. On a du riz aussi au petit-déjeuner et au goûter. »

Quand vient le moment de déconnecter la visio, on se quitte à regret et on se promet de se recontacter bientôt. Les enfants ont ouvert leur cœur et certains ont les larmes aux yeux devant l’écran éteint. « C’était vraiment chouette de parler en direct avec des jeunes du bout du monde et de connaître leur vie. Ça a été un moment magique qu’on n’oubliera pas.  »